Naples



Naples, Musée archéologique national, Inv. N° 6030. Exposée dans la salle VIII. Provenance exacte inconnue. Appelée "Antinoüs Farnèse", d'après le nom de ses premiers propriétaires. «Un corps plus que nu, désarmé, d'une fraîcheur fragile de narcisse» (Marguerite Yourcenar, 1951)
Voyez également la réplique sur notre page consacrée aux copies


Naples, Musée archéologique national, Inv. N° 6314. Exposée dans la sale XXIX. Antinoüs en Bacchus. Attestée dans la collection Farnèse depuis 1644 et portrait incontesté d'Antinoüs depuis longtemps. Cependant, depuis la fin du 19ème siècle, l'authenticité de la tête a été mise en doute de temps à autre, et par conséquent l'identité d'Antinoüs. «Die Arbeit ist recht gut» (Lorents Dietrichson, 1884) «Il lavoro non ha molto preggio» (Arnold Ruesch, 1908)

Naples, Palais royal de Capodimonte, Inv. N° AM 10512. Exposé. Buste d'Antinoüs en bronze, de la Renaissance, par Guglielmo della Porta, autrefois dans les collection Farnese.
New York

New York, Metropolitan Museum of Art, Inv. N° 1996.401. Exposé. Tête en marbre. Provenance inconnue. Offerte en 1996 par Bronson Pinchot.

New York, Metropolitan Museum of Art, Inv. n° L.2007.2. Legs anonyme. Exposé dans le Leon Levy and Shelby White Court. Cette belle tête provient quasi certainement d’une statue monumentale. Fait caractéristique, la tête est légèrement tournée vers la gauche et le bas, ses longs cheveux en bataille s’étendent jusque sur la nuque.
Olympie



Olympie, Musée archéologique, Inv. Lambda 104 et 208. Exposée dans la salle IX. Trouvée à Olympie, par morceaux, principalement entre 1879 et 1939. «The dreamily expressive face» (Athanasia Yalouris, 1994)

Padoue



Padoue, Musée du Liviano. Provient de la collection Grimani.

Paris


Paris, Musée du Louvre, Inv. n° MA 238. Antinoüs en Dionysos couronné de feuilles d’acanthe. Marbre gris à gros grains, brisé au cou mais les deux parties sont antiques et appartiennent l’une à l’autre ; le nez a été complété. Non exposé.


Paris, Musée du Louvre, Inv. N° Ma 433. Non exposé.


Musée du Louvre. Inv. N° Ma 578. Statue d’Antinoüs en Aristée. Déjà présente à Rome au début du 17ème siècle. Acquise en 1633 par le Cardinal de Richelieu [1585-1642] avec de nombreux autres antiques, et exposée dans le parc du château de Richelieu. L’ensemble du domaine ayant été confisqué en 1792 par le gouvernement révolutionnaire français et les collections inventoriées en 1800, cette statue a été transportée à Paris en 1801. Exposée au Louvre quasi continuellement depuis 1802. «Cette statue d’Antinoüs est un chef d'œuvre depuis longtemps célèbre» (Théodore Pelloquet, alias Frédéric Bernard, 1856)

Paris, Musée du Louvre, Inv. N° Ma 1082. Non exposé. Origine inconnue. Appelé par tradition "Antinoüs d'Ecouen" d'après le château d'Ecouen (au nord de Paris), où ce buste séjourna jusqu'en 1802.
Image N°7 © by simon nasty hobbit lost (Flickr.com)


Paris, Musée du Louvre, Inv. N° Ma 1205. Depuis 2004 exposée dans la “Salle du Manège”. Trouvée près de Frascati (Italie), vers 1720. Appelée "Antinoüs Mondragone" en référence à la Villa Mondragone près de Frascati, où cette tête a été exposée en premier lieu. «Die Krone und Ehre der Kunst» (Johann Joachim Winckelmann, 1764)


Paris, Musée du Louvre, Inv. N° Ma 2243. Exposée. La tête est antique mais n'appartient pas à la statue. La statue, représentant Hercule, est dite provenir de la Villa Hadriana; la provenance de la tête qui lui a été donnée n'est pas certaine. Arrachée en 1799 par les Français à la collection Braschi, la statue est exposée continûment au Louvre jusque dans les années 1930. Elle disparaît ensuite dans les réserves jusqu’en 2004. « Une statue d’Antinoüs qui réuniroit la grâce voluptueuse de ses traits, le moelleux de ses contours à la vigueur et à la fermeté des formes d’Hercule, et qui seroit armée de la massue et de la peau de lion, deviendroit un monument très-précieux. Malheureusement il n’est guère possible de regarder comme une statue d’Antinoüs en Hercule jeune celle du Musée Royal,! connue sous ce nom. » (Henri Laurent, Ennio-Quirino Visconti, 1816)


Paris, Musée du Louvre, Inv. N° Ma 1781. Exposée dans le "Corridor Daru". Trouvée à Cyrène (Libye) en 1852. Cette statue n'a pas été immédiatement reconnue comme Antinoüs, mais elle est généralement admise comme tel aujourd'hui. «La bouche trop molle, le nez un peu court, l'absence d'appel à la sculpture classique gênent l'identification avec les effigies les plus connues du jeune Bithynien» (Kate de Kersauzon, 1996)


Paris, Musée du Louvre. Non exposés. Deux fragments d'une tête d'Antinoüs restaurés pour former un bas-relief.

Paris, Musée du Louvre. Statuette (1,19 m) très restaurée. Le torse, qui est la seule partie antique, a été complété par des membres et une tête pour reproduire l’Antinoüs du Capitole. N’est plus exposée. «Le torse est d’un travail très délicat» (Pierre Bouillon, 1827)

Paris, Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France. Attis coiffé d'un bonnet phrygien, buste en marbre de Paros, IIe siècle (Antinoüs?)

Petworth (Grande Bretagne)



Petworth, Musée du château. Exposé depuis son acquisition à Rome en 1760. Tête d'Antinoüs sur buste moderne. «Calmer and less gloomy than he is usually depicted» (Adolf Michaelis, 1882)

Pise

Pisa, Museo dell'Opera del Duomo. Tête d'Antinoüs transformée en un portrait de saint barbu par Nanni di Banco, sculpteur florentin (ca. 1375 - 1421).

Port Sunlight (Grande Bretagne)



Port Sunlight, Galerie d'art Lady Lever, Inv. N° LLAG 14. Exposée aujourd'hui au milieu de la Rotonde nord. Trouvée près de Rome vers 1794. Pietro Pierantoni a restauré arbitrairement ses deux bras pour lui donner les attributs de Ganymède, l'échanson de Zeus. Achetée en 1796 par Thomas Hope (1769-1831). Par héritages successifs, la statue revint à Lord Francis Hope, qui la mit aux enchères en 1917. Acquise alors par William Lever (1851-1925) pour sa galerie, nouvellement construite, de Port Sunlight. «Très-belle statue, d'un dessin élégant, d'une bonne exécution, enfin très-bien modelée» (Frédéric de Clarac, 1851)

Pouzzoles (Italie)



Pozzuoli. La tête était conservée dans l’Antiquarium de Pouzzoles, sévèrement abîmé par l’affaissement du sol du 2 mars 1970. Cette tête, et d’autres pièces de Pouzzoles, sont maintenant au Musée archéologique national de Naples.. «Un senso di estremo equilibrio compositivo» (Alfonso de Franciscis, 1963)
Rio de Janeiro

Museu Nacional de Belas Artes. Inv. Nº 3003, exposé dans la salle consacrée à l’archéologhie européenne. Buste d’Antinoüs en Bacchus, ½uvre en marbre de Paros d’un sculpteur romain, 50 x 58 x 25 cm. Trouvé en 1878 pendant les fouilles effectuées sur ordre de Teresa Cristina de Bourbon – Deux-Siciles, Impératrice du Brésil, dans ses propriétés de Veio, près de Rome. Donné par l’impératrice le 20 juillet 1880 à l’Académie Impériale des Beaux-Arts, devenue Museo Nacional de Bellas Artes (MNBA). Restauré à deux reprises, d’abord à Rome à l’Académie de St-Luc, ensuite au Brésil par le sculpteur Paulo Formaggini.